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Le nouveau bac 2021 inscrit au Journal officiel

Les modalités de la réforme du baccalauréat ont été inscrites au Journal officiel le 17 juillet 2018. Une façon d’entériner un projet qui devra révolutionner l’enseignement pour les lycéens français.

Voilà un vaste chantier auquel s’est attelé le ministère de l’Education nationale. Pour rappeler les principales étapes de la refonte du baccalauréat, elle a été d’abord évoquée par Jean-Michel Blanquer dans une interview en novembre 2017. Le 24 janvier 2018, le politologue Pierre Mathiot a remis son rapport officiel sur les mesures relatives à cette réforme, rapport qui a été présenté devant le conseil des ministres le 14 février suivant.

Le mardi 17 juillet, une nouvelle étape a été franchie puisque les contours du nouveau baccalauréat, dont la mise en vigueur est prévue pour la rentrée 2021, ont été publiés au Journal officiel. Cela donne un caractère encore plus définitif à la réforme, puisque la parution d’un texte législatif ou réglementaire dans cette publication officielle des services de l’Etat est l’une des conditions à son entrée en vigueur dans le droit français.

Les mesures principales du projet

Pour rappel, voici les principaux changements prévus pour le nouveau baccalauréat à l’aube de 2021 :

  • La suppression des séries générales L, S et ES au profit de “spécialisations” : trois à choisir en classe de première puis deux de celles-ci en terminale, parmi une liste de onze domaines (art, écologie, histoire/géographie, philosophie, mathématiques, numérique, sciences et vie de la terre, sciences de l’ingénieur, sciences économiques, physique chimie et langues et littératures étrangères).
  • Le nombre d’épreuves de l’examen réduit à quatre : une épreuve écrite de philosophie, deux épreuves écrites sur les spécialités choisies, et un oral final sur la présentation d’un projet puis sur des questions-réponses sur des connaissances.
  • Le contrôle continu qui fait son entrée dans la notation au baccalauréat et qui constitue 40% de la note finale, contre 60% pour les épreuves de fin d’année.

Un ensemble de décisions qui transformera à coup sûr en profondeur les habitudes et la scolarité des jeunes français.